Madrid, 1933. Tristán Valdivia, journaliste sans journal, éditeur raté et amant sans espoir, quitte la capitale pour retourner au nord. Son père, le marquis de Montecorvo, l'attend là-bas. Ce sont des temps difficiles pour le pays, plongé dans les bouleversements de la Seconde République, et le vieil aristocrate doit rester à la tête de son fief privé : la Compagnie minière du Nord-Ouest. Des personnages lumineux émergent de l'obscurité des vallées minières des Asturies, et sous le bruit tonitruant des mines de charbon, on entend le murmure d'une chanson ancienne. L'ancien et le nouveau temps se heurtent brutalement, mettant le protagoniste, et bientôt toute l'humanité, à l'épreuve. C'est le son de « La Ballade du Nord ». Alfonso Zapico, lauréat du Prix national 2010 pour « Dublinés », jette son regard sur une réalité qui le touche de près, pour recréer avec un pouls ferme des temps turbulents de grandes inégalités, avec la gestation de la Révolution asturienne de 1934 comme toile de fond, et dont le résultat, pour le journaliste et écrivain Enric González dans le prologue, est « une œuvre colossale et délicatement détaillée, qui laisse le lecteur sans souffle ».

Madrid, 1933. Tristán Valdivia, periodista sin periódico, editor sin éxito y amante sin ilusión, abandona la capital para volver al norte. Allí le espera su padre, el marqués de Montecorvo. Son tiempos difíciles para el país, inmerso en las convulsiones de la II República, y el viejo aristócrata debe mantenerse a la cabeza de su feudo particular: la Compañía Minera del Noroeste. De la negrura de los valles mineros de Asturias surgen personajes luminosos, y bajo el ruido atronador de las minas de carbón se escucha el susurro de una canción antigua. Los viejos y nuevos tiempos chocan brutalmente poniendo a prueba al protagonista, pronto a la Humanidad entera. Este es el sonido de 'La balada del norte'. Alfonso Zapico, Premio Nacional 2010 con 'Dublinés', lanza en esta ocasión su mirada a una realidad que le toca de cerca, para recrear con pulso firme unos tiempos convulsos de grandes desigualdades, donde se sitúa la gestación de la Revolución asturiana del 34 como telón de fondo, y cuyo resultado, para el periodista y escritor Enric González en el prólogo, es “una obra colosal y delicadamente detallista, que deja al lector sin aliento”.