« Puis j’ai fermé les yeux très fort et je me suis concentré sur ce que je voyais. C'était une des choses que je faisais depuis que j'étais petite, que j'avais découverte par hasard et que j'imaginais être la seule personne au monde à faire. J'ai fermé les yeux et j'ai vu. J'ai vu ce que tu vois les yeux fermés (...) C'est ce que tu vois quand tu fermes les yeux et que tu continues à voir : la couleur noire et les petits êtres de lumière qui l'habitent. Et tu ne peux pas regarder directement ni l'obscurité ni la lumière. Les points, les lignes ou les figures de lumière échappent à l’attention. Le noir est si absolu, si profond, si infini que le regard avance sans trouver un endroit où s’arrêter. Mais cette nuit-là, j’ai commencé à discerner quelque chose chez cet homme noir.»

Este livro não é para meninos, nem para fracos. Pensava que ia ler a 295 páginas num ápice mas, enganei-me. O livro é tão "pesado" que a meio tive de o pôr de lado, ler outro livro mais "suave" e, só depois, acabei de ler o resto. É uma história extremamente perturbadora. Mas no meio de tanta escuridão consegue-se encontrar passagens absolutamente geniais e belas. Para mim, é um livro sobre obsessão e perda. É uma temática difícil de aguentar, porque todos nós já perdemos algo ou alguém que nos marcou. Para quem ainda não leu nada de Peixoto, desaconselho este livro para primeira abordagem ao autor. Não é uma história fácil.