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Quello che so di te


Titre en français : Ce que je sais de toi
Auteur :
Terranova, Nadia

italien

Nombre de pages : 272
Dimensions : 14.3 x 2.5 x 21.6 cm
Couverture : souple
Thème : famille
Editeur : Guanda
Date d'édition : 2025-01

Prix TTC :
25,95 €
Réf. :9788823535084

Description

Dans cette histoire, il y a une femme qui, face à sa fille qui vient de naître, n'a qu'une seule certitude : désormais, elle ne pourra plus jamais se permettre de devenir folle. Dans sa famille, la folie n'est pas une idée abstraite, elle a un nom : Venera. Une arrière-grand-mère qui a toujours occupé une place particulière dans ses rêves. Mais qui était Venera ? Quel est l'événement qui l'a amenée à franchir le seuil du Mandalari, l'asile de Messine, un jour de mars ? Pour le savoir, il est indispensable d'interroger la mythologie familiale qui, pourtant, ment peut-être, se trompe peut-être, transfigurant chaque épisode avec des détails peu fiables. Ce n'est pas seulement une histoire de femmes, mais aussi d'hommes. De pères qui ont les épaules larges et les bras longs, bons pour lancer des grenades à la guerre. Des pères qui peuvent avoir peur, s'enfuir, se perdre. Pour raconter les femmes et les hommes de cette famille, leurs chutes et leur courage obstiné, il ne reste plus qu'à relever le défi : il ne suffit pas de rêver du passé, il faut aller le chercher. Retourner à Messine, rentrer dans les murs où Venera a été internée et chercher un chemin à travers les souvenirs (ou les mensonges ?) transmis, entre invention et réalité, entre les réponses de la psychiatrie et celles des histoires de famille.

C’è una donna in questa storia che, di fronte alla figlia appena nata, ha una sola certezza: da ora non potrà mai più permettersi di impazzire. La follia nella sua famiglia non è solo un pensiero astratto ma ha un nome, e quel nome è Venera. Una bisnonna che ha sempre avuto un posto speciale nei suoi sogni. Ma chi era Venera? Qual è stato l’evento che l’ha portata a varcare la soglia del Mandalari, il manicomio di Messina, in un giorno di marzo? Per scoprirlo, è fondamentale interrogare la Mitologia Familiare, che però forse mente, forse sbaglia, trasfigura ogni episodio con dettagli inattendibili. Questa non è solo una storia di donne, ma anche di uomini. Di padri che hanno spalle larghe e braccia lunghe, buone per lanciare granate in guerra. Di padri che possono spaventarsi, fuggire, perdersi. Per raccontare le donne e gli uomini di questa famiglia, le loro cadute e il loro ostinato coraggio, non resta altro che accettare la sfida: non basta sognare il passato, bisogna andarselo a prendere. Ritornare a Messina, ritornare fra le mura dove Venera è stata internata e cercare un varco fra le memorie (o le bugie?) tramandate, fra l’invenzione e la realtà, fra i responsi della psichiatria e quelli dei racconti familiari.