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Uomo morto non mente. La notte più oscura della Repubblica


Titre en français : Un homme mort ne ment pas. La nuit la plus sombre de la République
Auteur :
Carlini, Flavia

italien

Nombre de pages : 272
Dimensions : 13.8 x 2.1 x 21.7 cm
Couverture : souple
Thème : Policier
Editeur : SEM
Date d'édition : 2025-10

Prix TTC :
24,50 €
Réf. :9788893907484

Description

Lucrezio Fiorenzo Amodio est né à Reggio Calabria et connaît les secrets inavouables de la République. C'est lui-même qui en dessine les intrigues. Il a vingt-cinq ans lorsqu'il prend la décision de renier la démocratie, et tandis que sa ville brûle au cri de « Boia chi molla » (Mort au lâche), il évolue entre les places en révolte, les arrière-boutiques des conspirateurs et les villas des aristocrates conservateurs. C'est là, confortablement installés dans des canapés, que certains hommes décident du sort de ce qui devrait être le plus grand coup d'État jamais organisé en Italie. Nous sommes en 1970 et Amodio a les mains dans les bombes qui explosent : il manipule de la poudre noire, de la gélignite, et compose la grammaire de la tension populaire. Autour de lui agissent des militants d'extrême droite, les services secrets, des industriels, des clans mafieux, des loges maçonniques et les États-Unis d'Amérique. Tous, effrayés par le consensus croissant du Parti communiste, se tournent vers le prince Borghese. C'est lui, l'ancien commandant de la sanglante Decima Mas, qui est désormais le grand marionnettiste du coup d'État. Dans les pages de ce livre, les jours s'écoulent dans un compte à rebours frénétique et angoissant qui, dans la succession des événements, perce le temps en direction du 8 décembre : la fête de l'Immaculée Conception de 1970, l'heure X du coup d'État. Mais le coup ne se produira pas. Ou plutôt : il ne se produira pas comme il le devrait. Les tribunaux le réduiront à un « coup d'État d'opérette », classant sans suite les complots et les responsabilités. Amodio, quant à lui, sait qu'il a vu bien plus qu'une farce. Quand, quatorze ans plus tard, il comparaîtra devant la Cour, il apportera avec lui des vérités, des omissions et des mensonges, faussant ainsi le souvenir que nous avons aujourd'hui de l'histoire. S'appuyant sur un travail documentaire très précis et distillant un mélange parfait de réalité et de fiction littéraire, Flavia Carlini jette un nouvel éclairage sur l'une des pages les plus énigmatiques de la République. « Uomo morto non mente » est un roman d'enquête et une enquête écrite comme un roman. C'est le récit du coup d'État permanent qui a accompagné l'Italie comme un bruit de fond : un coup d'État présenté comme un échec, mais capable de définir des équilibres, de dicter des rapports de force, de façonner la politique et de modeler l'avenir.

Lucrezio Fiorenzo Amodio è nato a Reggio Calabria e conosce i segreti inconfessabili della Repubblica. È lui stesso a disegnarne le trame. Ha venticinque anni quando prende la decisione di rinnegare la democrazia, e mentre la sua città brucia al grido di “Boia chi molla”, lui si muove tra piazze in rivolta, retrobotteghe di cospiratori e ville di aristocratici conservatori. È proprio lì che, affondati in comodi divani, alcuni uomini decidono le sorti di quello che dovrebbe essere il più grande colpo di Stato mai organizzato in Italia. Corre l’anno 1970 e Amodio ha le mani tra le bombe che esplodono: maneggia miccia nera, gelignite, e compone la grammatica della tensione popolare. Intorno a lui agiscono militanti dell’ultradestra, servizi segreti, industriali, cosche mafiose, logge massoniche e gli Stati Uniti d’America. Tutti, spaventati dal consenso crescente del Partito Comunista, guardano al Principe Borghese. È lui, l’ex Comandante della sanguinosa Decima Mas, a essere ora il gran burattinaio del golpe. Nelle pagine di questo libro, i giorni scorrono in un frenetico e angosciante conto alla rovescia che nell’incalzare degli eventi buca il tempo in direzione dell’8 dicembre: la festa dell’Immacolata del 1970, l’ora X del colpo di Stato. Ma il colpo non scatterà. O meglio: non scatterà come dovrebbe. I tribunali lo ridurranno a un “golpe da operetta”, archiviando trame e responsabilità. Amodio, invece, sa di aver visto molto più di una farsa. Quando, quattordici anni dopo, siederà davanti alla Corte, porterà con sé verità, omissioni e menzogne, falsando così il ricordo che noi oggi abbiamo della storia. Basandosi su un accuratissimo lavoro documentario, e distillando una perfetta miscela di realtà e finzione letteraria, Flavia Carlini illumina di nuova luce una delle pagine più enigmatiche della Repubblica. "Uomo morto non mente" è il romanzo di un’inchiesta ed è un’inchiesta scritta come un romanzo. È il racconto del colpo di Stato permanente che ha accompagnato l’Italia come rumore bianco: un golpe che viene raccontato come fallito, eppure capace di definire equilibri, dettare rapporti di forza, plasmare la politica e modellare il tempo avvenire.