Rome 1944, sept religieuses, un couvent à la périphérie pour sauver les familles juives de la rafle Dans un couvent franciscain de banlieue, parmi les odeurs du jardin et un nouveau quartier en construction, sœur Ignazia et ses sœurs se retrouvent dans la situation surréaliste d'héberger une infirmerie allemande au rez-de-chaussée et quelques familles miraculeusement échappées à la rafle du ghetto au deuxième étage. Pour les séparer, seulement une échelle et la douce audace de ceux qui n'hésitent pas à se mettre en jeu à fond. Rome, dans la dernière année de la guerre, n’était pas une « ville ouverte ». Les Allemands, à un pas de la défaite, la resserrent dans une étreinte de plus en plus impitoyable, les alliés peinent à arriver, les Romains combattent, payant de sang chaque acte de rébellion. Dans une ville détruite par la faim, les bombes, la terreur, les Juifs sont persécutés, déportés, tués, comme les ennemis les plus dangereux et les plus sinistres. Et l'Église ? Alors que la capitulation nazie se négocie en secret au Vatican et que le pontife choisit, plus ou moins ouvertement, la voie de la prudence, les lieux sacrés s'ouvrent pour accueillir - défiant les règles et même certains commandements - ceux qui en ont besoin. C'est ainsi que Ritanna Armeni, avec son habituel enthousiasme rigoureux et profond, traverse un passage crucial de notre histoire et donne corps à une histoire exemplaire, qui parle de courage et de sororité, de force et de créativité, de joie, de peur, de résistance.

Roma 1944, sette suore, un convento in periferia per salvare famiglie di ebrei dal rastrellamento In un convento francescano di periferia, tra i profumi del giardino e un nuovo quartiere in costruzione, suor Ignazia e le sue sorelle si trovano nella surreale situazione di ospitare al piano terra un'infermeria tedesca e al secondo alcune famiglie sfuggite per miracolo al rastrellamento del Ghetto. A separarli, solo una scala e l'audacia mite di chi non esita a mettersi in gioco fino in fondo. Roma, nell'ultimo anno di guerra, non è «città aperta». I tedeschi, a un passo dalla sconfitta, la stringono in una morsa sempre più spietata, gli alleati stentano ad arrivare, i romani combattono pagando con il sangue ogni atto di ribellione. In una città distrutta dalla fame, dalle bombe, dal terrore, gli ebrei vengono perseguitati, deportati, uccisi, come il più pericoloso e truce dei nemici. E la Chiesa? Mentre in Vaticano si tratta in segreto la resa nazista e il pontefice sceglie, più o meno apertamente, la via della cautela, i luoghi sacri si aprono ad accogliere – sfidando le regole e perfino alcuni comandamenti – chi ne ha bisogno. È così che Ritanna Armeni, con l'entusiasmo rigoroso e profondo di sempre, attraversa un passaggio cruciale della nostra Storia e dà corpo a una vicenda esemplare, che parla di coraggio e sorellanza, di forza e creatività, di gioia, paura, resistenza.