L'extraordinaire premier livre de Jay Bernard est une exploration intrépide de l'incendie de New Cross en 1981, un incendie domestique survenu lors d'une fête d'anniversaire au cours duquel treize jeunes Noirs ont trouvé la mort. Surnommé le « massacre de New Cross », l'incendie a d'abord été considéré comme une attaque raciste, et l'indifférence avec laquelle l'État a accueilli la tragédie a marqué le début d'une nouvelle ère dans les relations raciales en Grande-Bretagne. Retraçant une ligne reliant New Cross aux « tours de sang » de l'incendie de Grenfell, ce recueil urgent parle avec, dans et des voix du passé, ravivées par l'incantation des rythmes dancehall et la musique du patois jamaïcain, pour former une présence vivante en l'absence de justice. Travail d'excavation, de mémoire et d'activisme - à la fois politique et personnel, témoin et documentaire -, Surge jette une lumière indispensable sur un chapitre méconnu de l'histoire britannique, qui résonne puissamment dans notre présent.

Jay Bernard's extraordinary debut is a fearless exploration of the New Cross Fire of 1981, a house fire at a birthday party in which thirteen young black people were killed. Dubbed the 'New Cross Massacre', the fire was initially believed to be a racist attack, and the indifference with which the tragedy was met by the state triggered a new era of race relations in Britain. Tracing a line from New Cross to the 'towers of blood' of the Grenfell fire, this urgent collection speaks with, in and of the voices of the past, brought back by the incantation of dancehall rhythms and the music of Jamaican patois, to form a living presence in the absence of justice. A ground-breaking work of excavation, memory and activism - both political and personal, witness and documentary - Surge shines a much-needed light on an unacknowledged chapter in British history, one that powerfully resonates in our present moment.