Emmi vit dans une maison de retraite depuis des années. Elle a depuis longtemps cessé de parler et ne communique qu'avec son amie Marianne, également résidente. Sa fille Hanna, quant à elle, semble à peine remarquer Emmi ; peut-être même la rejette-t-elle ? Difficile à dire. Est-ce dû au manque d'affection de sa fille, ou à l'inextricable mélange de douleur et de culpabilité ? Dans un acte de rédemption mutuelle, Hanna décide d'entreprendre un dernier grand voyage avec Marianne et sa mère.

Seit Jahren lebt Emmi im Altersheim. Längst hat sie zu sprechen aufgehört - und kommuniziert nur noch mit ihrer Freundin Marianne, ebenfalls Bewohnerin des Heims. Ihre Tochter Hanna scheint Emmi dagegen kaum wahrzunehmen, vielleicht lehnt sie sie sogar ab, das ist nicht so genau zu sagen. Liegt es an mangelnder Zuwendung der Tochter, sind es die unentwirrbaren Verstrickungen aus Schmerz und Schuld? In einem Akt der beiderseitigen Erlösung beschließt Hanna, mit Marianne und ihrer Mutter einen letzten großen Ausflug zu machen.